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16 nov 2015

Commentaires

Martin Lessard

Je découvre à l'instant ton billet plus long et plus complet que le mien sur le même sujet!

Parmi les options que tu offres, je n'en vois qu'une seule (a) nationaliser Facebook, Google et Twitter. Ou plutôt, en faire des succursales nationales. Les autres options (b,) Laisser-faire et (c) dupliquer les services sont voués à l'échec

Ce qui s'est passé, c'est que les plateformes envahissent toutes les sphères abandonnées par l'État, dépassé et en recule sur tous les fronts.

L'option que je propose dans mon billet est une forme d'entente d' "égal à égal" où la firme (pesant 1,5 G abonnés) et les pays trouveront un terrain d'entente pour un "service minimal". Un peu comme pour les telcos, les chaînes télé ou radios, avec leurs quotas...

Martin Lessard

Et je rajoute que tu touches un point en précisant que ce ne sont pas "les données de FB" mais bien _nos_ données. De la même façon que "nos" matières premières ou "nos" ondes n'appartiennent pas entièrement aux corporations (souvent étrangères), il faudra bien un jour ou l'autre établir la valeur d'échange.

Rémy

tout n'est pas si rose...si les attentats se multiplient c'est aussi malheureusement que l'idéologie dévastatrice qui transforme certains être humain en psychopathe circulent bien plus vite via ces mêmes réseaux sociaux...et atteigne des cerveaux pas forcément autant aguerrie que le vôtre ou celui de vos lecteurs...

Hubert Guillaud

Une remarque en complément de mon rebond : http://www.internetactu.net/2015/11/17/safety-check-par-qui-souhaitons-nous-etre-proteges/

Sur quelles données pourrait s'appuyer un service public de ce type hors FB ? On voit bien que les données déclaratives dont disposent les administrations ne sont pas du même ordre et de même nature que celles dont dispose FB et consorts. Les administrations n'ont pas notre IP et notamment pas notre IP "habituelle" (notamment parce qu'on s'y connecte pas aussi souvent que sur nos réseaux sociaux). Ils n'ont pas non plus accès à nos graphes sociaux. Or ce sont ces 2 éléments qui permettent à FB de proposer le SafetyCheck.

Il est d'ailleurs intéressant de regarder le projet France Connect - http://etatplateforme.modernisation.gouv.fr/ - qui est en train de se préciser, pour constater que pour l'instant le projet est très très éloigné de cela et vise surtout à favoriser le consentement au transfert de données entre administrations via l'utilisateur.

Bigben

Bonjour,

Chouette billet.
Je pense que la passion pour "l'exceptionnel" plutôt que le "banal" vient de nos "lunettes".

Il m'avait été raconté qu'en école de journalisme était enseigné "qu'un train qui arrive à l'heure" n'est pas une "nouvelle" mais un train en retard, oui.
C'est inhumain de raisonner comme ça mais les journaux le font. Les politiques le font aussi (du coup) pour ne pas être filtrés par les lunettes journalistiques.
Et nous, pauvres spectateurs, ne voyons le monde que via ces lunettes qui nous assènent des catastrophes sans fin.

Il y a quelques tentatives de journalisme positif mais le problème fondamental demeure.
(Je ne sais d'ailleurs pas dans quelle mesure cela n'aide pas au succès des déclinologues).

Pour revenir à votre billet : il n'y a pas que les politiques qui devraient examiner ce qui se dit sur les réseaux sociaux mais aussi les medias, pour comprendre pourquoi c'est si différent de ce qui est "à la télé" (pas des faits différents mais des échanges différents, plus positifs, etc ...)

a+
Bigben

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Casssconn
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