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07 oct 2015

Commentaires

Liens directs vers le Journal d'Anne Frank

Merci pour ce très bel article, je relaie quelques liens directs vers l'oeuvre dans mon modeste blog.

Alain

Neuos

C'est beau, c'est magnifique. MERCI.

Et s'il y a des frais d'emmerdes jurid..DE JUSTICE, je propose de créer le «fond des gens qui aiment Anne Franck non vénalement» pour collecter les dons! Ma CB est prête :-)

<3

Jeanne

Bonjour,

je ne comprends pas trop la raison de votre indignation.
Le Journal d'Anne Franck n'est pas une oeuvre interdite, on la trouve dans toutes les librairies.
Et les gens qui n'ont pas d'argent peuvent trouver le Journal d'Anne Franck gratuitement dans toutes les bibliothèques.
L'ouverture des droits dans le domaine public signifie bien souvent une commercialisation à outrance de manière parfois tout à fait opposée à l'esprit des oeuvres.
Bonne journée!

Jeanne

Bio

Merci.

Les lois qui mettent l'argent au dessus des Hommes sont nulles et non avenues

Timothé

Bonjour,

Très bel hommage, je n'ai pas encore eu l'occasion de lire ses mémoires mais j'en ai tellement entendu parler qu'il serait temps que je m'y colle.
@Jeanne : De ce que j'ai pu comprendre de cet article c'est qu'on ne sait pas de prime abord à qui profite le bénéfice de ces achats et de ces prêts. Est-ce pour une oeuvre de bienfaisance ? (j'en doute, on en aurait entendu parler lors de l'étude de l'oeuvre, une telle information, cela ne s'omet pas!). J'ajoute à cela qu'en dépit de l'entrée de l'oeuvre dans le domaine public, cela n'empêche pas les utilisateurs de faire attention au droit moral qui lui n'a pas de limite de date (respect de l'auteur et respect de l'oeuvre).

Et comme dit l'auteur de cet article, il s'agit tout simplement de mettre en lumière ces mémoires qui frôlent les ténèbres..

Timothé

Serge Niémetz

Peut-être pourriez-vous, Jeanne, Bio, Timothée, lire l'article avant de le commenter ? Il ne s'agit pas de mettre en ligne le livre tel qu'il est effectivement accessible en bibliothèque ou en librairie, mais d'en faire connaître le texte authentique, non expurgé. En outre, il faut distinguer entre un Journal et des Mémoires (qu'Anne Frank aurait peut-être rédigés si elle avait survécu).
S.N.

vv221

http://www.dotslashplay.it/public/le_journal_danne_frank_frank_anne.epub
http://www.dotslashplay.it/public/uncensored-le_journal_danne_frank_frank_anne.epub

Promis, je vous tiens au courant si je me retrouve avec une injonction de mettre ces fichiers hors-ligne.
Après tout il n’y a pas de raison dans ce cas que je sois le seul à rigoler ;)

Noé Kaplan

C'est juste magnifique, sincère.

Je ne vois pas comment on peut faire une once de reproche à votre démarche. Le journal d'Anne Frank (sans C) est l'un de ces rares livres qui a changé ma manière d'appréhender l'histoire, de voir la vie, l'humanité.

J'en suis sorti grandi, avec un supplément d'empathie et un petit peu meilleur.

C'est une lecture que j'ai tellement eu envie de partager pendant ces longues années, et c'est encore plus le cas en ces années troublées.

Alors oui, il est presque vital de diffuser ce journal au-delà d'intérêts peut-être légaux, mais probablement mercantiles. Merci, cher héros voyou ;)

Gilles

Billet très juste. Dont je partage l'esprit.

Mais, d'un point de vue pragmatique, je suis plus sceptique : imaginons que la maison d'édition d'un Alain Soral décide de profiter de cette entrée dans le domaine public pour éditer le livre. Est-il acceptable que les droits du journal d'Anne Frank puissent ainsi contribuer à financer une association pro-nazie ?

Imaginons aussi que certains éditeurs antisémites décident de sortir une "édition critique" avec des notes révisionnistes, à la limite de ce que le droit permet, et de souiller ainsi le texte ?

Les principes que vous alléguez sont les bons ; cependant leur mise en œuvre doit être plus sereinement réfléchie.

christophe

Merci,

calimaq aussi :

http://scinfolex.com/2015/10/07/nous-rendons-le-journal-danne-frank-au-domaine-public-serez-vous-des-notres/

christophe

Thomas

@Gilles : là n'est vraiment pas la question. Le principe est que 70 ans après le décès de l'auteur l'oeuvre tombe dans le domaine public. On a pas à juger de l'utilisation qui en est faite, on peut éventuellement faire le procès d'un éditeur et de ses pratiques en général, mais il n'y a pas à remettre en question le principe de domaine public à cause d'une oeuvre versus la philosophie d'un éditeur.

Timothé

@Serge : Autant pour moi je m'excuse, c'est bien un journal. En ce qui concerne la lecture de l'article, je ne commente que très rarement un article et quand je le fais je le lis bien entendu. Pour la diffusion de l'oeuvre il est tout à fait logique que ce soit le texte qui soit diffusé et non le livre physique en lui même. Quand bien même la diffusion de l'oeuvre comprend à la fois la version traduite censurée et la version non-censurée.
D'ailleurs n'y a-t-il pas de débat sur la version non-censurée ? (droit d'auteur du père)

Lila

Dommage que ce soit une version ibooks et pas PDF ...

jvoisin

Et hop, un nouveau mirroir : https://dustri.org/b/anne-frank-et-le-domaine-public.html

Vicnent

hop. ma pierre à notre camp de concentration d'Amour à nous.

http://www.vicnent.info/blog/index.php?2015/10/08/1415-anne-frank

Pierre Gaston

Juste "Yes !!!". :-)

f1oren

@Lila découvrez Calibre, l'outil à tout faire pour les lecteurs d'ebook. Vous pourrez convertir un epub en pdf (même si ce n'est franchement pas un format adapté à la lecture qui plus est d'un long document) mais aussi en azw3 pour ceux qui possède une liseuse de chez Amazon. Et si vous lisez sur PC utilisez directement un lecteur d'epub (il y en a un d'intégré dans Calibre) et sur tablette/smartphone il existe une multitude d'application pour lire des epub. En clair le PDF n'est franchement pas une bonne idée mais c'est vous qui voyez.

http://calibre-ebook.com/

Sur le fond, autant je suis d'accord pour que passez un certain temps les œuvres entrent dans le domaine public par contre j'ai plus de mal à comprendre comment des éditeurs pourraient ensuite avoir le droit de se faire du pognon sans en reverser un part à l'auteur ou ces descendants. Idem pour la musique, la photo etc. Pourquoi un éditeur qui n'a aucun lien à l'auteur aurait le droit de se faire du pognon sans rien reverser ? Si on reste sur du non marchand ok mais à partir du moment où il y a monétisation d'une œuvre tombée dans le domaine public ça m'interpelle.

gardien

je repartage ;)

Sergio

1980 disent-ils ?

J'ai lu (comme tout le monde) le journal d'Anne Franck dans ma jeunesse, c'est-à-dire dans les années 1960, en édition française, en livre de poche.

Donc bien avant 1980...

Valerie Meyer

Bonsoir,
Je vous remercie profondément pour votre démarche.
Vous contribuez ainsi à rendre hommage à Anne à son œuvre à son journal qui éclaire sur une partie des plus sombres de l'humanité.
Je voudrais également vous citer un des passages du livre de Willy Lindwer qui bien des années après la guerre a retrouvé 6 femmes qui ont survécu à la déportation et qui ont rencontré Anne et sa famille dans les camps de Westerbork, d'Auschwitz et de Bergen Belsen.
Ces femmes racontent l'enfer de leur captivité et témoignent des rencontres avec Anne durant les sept derniers mois de sa vie.
L'une d'elles dit :
"En Israël ou nous habitons, Anne Franck est à la fois une légende et une jeune fille vivante. Elle suscite un grand intérêt. il existe quelque part une rue Anne Frank. Le journal a été traduit en hébreu.
Lorsque ma fille est allée aux Pays-Bas, sa première visite à été pour la maison Anne Frank. J'y étais farouchement opposé. J'avais refoulé ce passé depuis plus de quarante ans, je voulais vivre normalement.
J'ai cédé malgré tout et j'ai éprouvé une sensation étrange.
J'avais rencontré Anne à son arrivée à Westerbork, si vive et serviable, quand son père m'avait demandé de lui venir en aide. Les visiteurs photographaient chaque recoin, chaque étagère, surtout les Japonais.
Ma fille savait que j'avais connu Anne, elle m'a dit "Maman tu dois raconter aux gens que tu lui as parlé, fais quelque chose, dis leur ce qu'elle a vécut."
Je n'ai pas pu. Je n'aurai pas su m'y prendre. Cette Maison d'Anne Frank m'inspirait une curieuse sensation. Tous ces gens, ces appareils photo.
Je revoyais Anne si amaigrie à Bergen Belsen, si malade, me parlant d'une façon si poignante de ses rêves de jeune fille, de son désir d'écrire, de voyager, d'aimer, et j'ai pensé que toute cette mise en scène, cette excitation ne lui ressemblaient pas. J'ai écrit dans le livre d'or : Anne n'aurait pas voulu cela".
Merci,cher Olivier, de contribuer au devoir de mémoire par votre action.
Le journal doit tomber dans le domaine public.
Vous avez mon total soutien.
Valerie Meyer

Lambert Pascal

Partage sur fb, ok.

B. Majour

Bonjour Olivier

Tu as un soutien de poids, niveau député
http://isabelleattard.fr/blog/2015/10/journal-danne-franck-polemique-autour-de-lentree-dans-le-domaine-public/

Même si plus nuancée sur la version que tu as fournie illégalement. La députée Isabelle Attard parle de la version Néerlandaise, ce qui n'est pas faux.

Les traducteurs ne sont pas tous décédés, et on oublie un peu trop souvent qu'ils sont aussi "auteurs" de leur traduction.

Mais au moins, tu as le mérite de mettre les pieds dans le plat et de poser les bonnes questions.

La fondation n'est peut-être pas la seule à pouvoir défendre un des patrimoines littéraires de l'humanité !
B. Majour

Blandine

"Le fait que tu sois morte depuis 70 ans ne leur suffit donc pas à ces éditeurs et à ces gestionnaires de droits ? De quels "droits d'auteur" veulent-ils maintenir la rente après avoir déjà vendu plus de 30 millions d'exemplaires de ton journal ? A qui bénéficient ces droits?"

Pour obtenir une réponse partielle à ces questions, il suffit d'aller sur le site du Fonds Anne Frank, fondation à but non lucratif, où l'on apprend entre autres ceci : "Income from the sale of books and licences is used for a wide range of charitable and educational projects." et plus précisément sur cette page : http://www.annefrank.ch/234/items/the-diaries-of-anne-frank-to-remain-copyright-protected-for-many-more-decades.html
"The Fonds is ran by an unpaid board and has an office of three part time employees. (...) Indeed, all proceeds from the copyrights are used for good causes. AFF supports hundreds of projects worldwide. It has, for instance, a partnership with Unicef to protect children’s rights anywhere in the world."
Quelques exemples des projets financés sont présentés sur ce même site (orphelinats, projets éducatifs, etc.)

Ceci à titre d'information, pour répondre à ceux qui, ici et là sur la toile, ont parlé de la "cupidité" des ayants droit, de "poule aux oeufs d'or" ou autres "rentes". Termes parfaitement justifiés dans certains cas (il arrive par exemple que des éditeurs ne puissent acquérir les droits de traduction d'un texte étranger par la faute d'ayants droit et/ou d'agents trop gourmands, empêchant ainsi des lecteurs potentiels de les découvrir), mais pas ici, il me semble.

Du reste, la traduction française existante du Journal ne pourra être libre de droits avant longtemps, car ce sont les traducteurs qui en sont les auteurs. Vous le soulignez, certes, mais il aurait été plus logique, je crois, de diffuser la version originale, ne serait-ce que par respect pour ces auteurs de l'ombre.

Jean-Frédéric

Crédit d’auteur de l’illustration:
« Anne Franck_WIP » par s3lwyn, CC-By-NC-ND 3.0, via DeviantArt.

[Anne Franck_WIP] http://s3lwyn.deviantart.com/art/Anne-Franck-WIP-322373412
[s3lwyn] http://s3lwyn.deviantart.com/
[CC-By-NC-ND] https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/

Kerstin A. Paul

Merci à Blandine! Je trouve que c'est un point très important d'informer sur la mission et le but du Fonds Anne Frank. Donc les raisons pour la prolongation des droits n'ont rien à voir avec un enrichissement. Que sont donc les raisons derrière cette decision des ayant-droits? Je pense qu'elles sont plûtot d'empêcher la commercialisation d'un nom si connu comme celui d'Anne Frank (comme Jeanne a déjà écrit) et aussi d'empêcher l'abus néo-naziste et antisémitique du texte. Et ces raisons je trouverais tout à fait justifiées.

Luisem

Bonjour,
nous avons également relayé votre appel, sur le Point de graissage http://www.imagespensees.org/?var_mode=recalcul. Il y a tant à dire en ce moment sur le droit d'auteur et ses avatars, sur les délires des éditeurs (les français n'ayant rien à envier aux autres sur l'absurde d'appropriation des textes sous couvert de défense des "auteurs"). Une bonne initiative à ne pas oublier de relayer, de soutenir, le Rapport Reda pour une ouverture des droits d'auteur sur l'Europe.

Gul

http://www.qu-est-ce-qu-elle-a-ma-gul.com/2016/01/02/cette-polemique-sur-anne-franck-ma-ennerve/

Sur le lien précédent j ai mis en ligne le journal d anne franck en version non censurée!

Je risque aussi pas de me prendre une mise en demeurre, j habite hors UE. Ils peuvent rever chez livre de poche.

Pauvre Anne Frank, si elle savait ... :/

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Casssconn
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Lawrence Lessig. 12 Janvier 2013.
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