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04 jan 2015

Commentaires

J.-D. Zeller

Excellente synthèse qui ouvre de nombreux champs de discussion.

Quelques questions sur la terminologie, qui est loin d’être innocente.

Dans le schéma des usages des 4 quadrants tu lie l’usage du web aux liens, je n’ai rien à redire. Par contre, définir le lien comme « particule élémentaire » me paraît abusif. En effet le lien est la base de l’usage du web mais le web contient aussi du texte/image/son. Ces derniers sont réellement ou potentiellement indexables (et par conséquent « particulable ») et Google ne s’en prive pas sur le texte (la partie la plus aboutie en étant Google scholar qui poste les citations) et tend à le faire pour le reste, il n’en reste pas moins que la « substance » du web n’est pas entièrement « combinable », du moins à ce jour.
C’est par contre une des caractéristiques des données ouvertes liées qui forment le web sémantiques, qui elles, en tant que triplet élémentaires » sont connectables ad libitum, ce qui est l’un de ses potentiel les plus intéressant.

Je suis tout à fait d’accord avec la convergence finale vers les data mais il me semble qu’il faut quand même différencier les « traces » issu de capteurs quels qu’ils soient des données « saisies » qui procèdent d’un découpage (in)conscient de la réalité, et « nomment » les choses. Les apps qu’on leur applique ne devraient pas être les mêmes si l’on veut éviter les biais d’interprétations déjà nombreux quand l’on traite d’un seul domaine.

Le terme ro(bots) me gène un peu du côté francophone. Si je comprends bien, il s’agit d’agent intelligent. Quant à leurs fonctionnalités on parle de la même chose, mais sur les connotations ce n’est pas la même chose en français et en anglais. Le terme robot en français inclus également des objets productifs qui entre directement en concurrence avec l’activité humaine. Les agents (qui agissent au nom ou en place de) sont également les concurrents bien réel des travailleurs du savoir, mais cela demanderait à être affiné. Mais peut-être as-tu sciemment joué de ce double sens.

Quant au schéma conclusif (attention versus occupation) je le comprends comme hypothèse de travail. Je ne suis pas certain que la partie « haute » soit aussi clairement séparée de la partie « basse ». Chaque fois qu’il y a rétroaction de notre attention il y a captation de données (les mesures d’audience mais anonyme apprennent quelque chose de nous). Là encore il y a matière à creuser.

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Casssconn
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