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12 fév 2014

Commentaires

TBiarneix

Pour rebondir sur cette article, lors de ma licence pro en "Gestion et Animation des Espace Montagnards et Pastoraux" (Autant te dire, rien de très connecté, si par chance tu captes en EDGE t'es heureux...) Nous avions des accès WIFI dans notre bâtiment et j'ai pris la majorité de mes cours sur mon ordinateur, tout en étant évidemment connecté.
Alors à l'époque j'avais peu de followers sur Twitter et mes potes sur FB en avaient un peu rien à faire de l'histoire des Montagnes, des différentes formations granitiques, de la botanique des pâtures et j'en passe.

Mais la ressource sur Internet est riche, très riche... Notre intervenant parle d'un concept ? On trouve très rapidement un schéma non mentionné dans le cours à rajouter dans sa prise de note. Une définition, ou un mot pas bien saisie ? Google est ton ami. Le nom d'un scientifique qui a révolutionné certains concepts ? Encore une fois, un lien vers sa biographie et vite intégré.

Alors, même si je n'ai pas eu la chance d'avoir eu le côté "social" du partage en direct, le cours "connecté" est déjà une plus-value non négligeable, alors un cours qui concerne le "Social Media"...

calimaq

Merci Olivier pour ce retour très intéressant sur ce que tu as pu observer en passant dans ce cours.

J'avoue que c'est quelque chose que l'on ne soupçonne pas lorsque l'on intervient et que l'on est concentré sur ce que l'on fait et les interactions en direct avec les étudiants.

C'est d'ailleurs un peu dommage, car il y a sans doute dans ces "rebonds" que les étudiants postent pendant l'intervention et leurs discussions des choses qui pourraient venir alimenter en temps le cours IRL.

Tu cites l'exemple de ce que fait Jean-Michel Salaün dans son master Architecture de l'Information. Il se trouve que j'ai déjà eu la chance également d'intervenir devant ces étudiants (deux années de suite) et le dispositif est vraiment intéressant. Jean-Michel a vraiment réussi à instaurer un dispositif de prise de notes collaboratives, qui apporte un véritable plus.

Par ailleurs, il demande aux intervenants soit d'envoyer leurs supports, soit de donner quelque chose à lire aux étudiants avant la séance IRL. Dans l'idéal, les étudiants ne découvrent pas le support le jour du cours, mais l'on déjà au moins parcouru une fois. Ils peuvent aussi déjà avoir laissé des annotations. Du coup, en tant qu'intervenant, tu sas déjà quels sont les questions que tes propos soulèvent, quels sont les points sur lesquels un dialogue peut s'instaurer, et je trouve que ça change tout.

En tout cas, comme toi, je crois plus à des interactions fortes, nouées entre un intervenant et des groupes d'étudiants formés aux pratiques collaboratives qu'aux MOOCs tout azimut.

La semaine dernière, la discussion avait été intéressante avec les étudiants LipTicArc en direct, pendant que je faisais le cours. Je ne me doutais pas qu'il y avait une autre discussion qui avait lieu en parallèle. C'est une dimension qu'il nous faut à présent intégrer pour essayer d'en tirer le meilleur profit.

Après sur la distraction, personnellement, je ne supporte plus qu'on essaie de "capturer" mon attention complètement sans me laisser aucune porte de sortie. Ça m'est presque insupportable. Alors je peux comprendre les étudiants et je ne les blâmerais pas s'ils "s'échappent' pendant un cours.

JM Salaun

Salut Olivier,

A partir des expériences de prises de notes dans le master archinfo et dans le cours ouvert, nous développons actuellement un "cahiers de cours" à la fois individuel et partageable, donc personnalisable par cours, tâches, groupes ou individus, intégrant les ressources extérieures et valorisable ensuite en epub.
Bien sûr en libre et donc implémentable par toutes les institutions.
Cela de répond pas directement aux questions posées et je pense qu'il n'y a pas de réponse générique. Mais cela ouvre grandement les possibilités et les expériences.
Une version opérationnelle montrable sera bientôt dispo. Dis-moi si cela t'intéresse.

ertzscheid olivier

Jean-Michel > oui je suis intéressé par la version opérationnelle montrable :-)

Damien Van Achter (@davanac)

Bonjour Olivier,

Merci pour cet article. Je partage tout à fait ta réflexion. Les expériences que je mène depuis 3 ans avec des masterclass en résidence (4 jours, 24H/24) m'amène à me poser les mêmes quesitons, tout en esquivant joyeusement l'obstacle :-) Je les emmène en effet dans un coin perdu en Belgique et notre cordon ombilical est notre seul lien vers "la civilisation" . Du coup, on utilise tous les outils à notre disposition, on fait des triplex San Francisco-Dubai-Eghezée (?!) et on lance des opé de crowdfunding pour leurs travaux de fin d'études. Si tu as l'occasion, n'hésite pas à jeter un oeil, je serais ravi d'avoir ton feedback. www.davanac.me/masterclass

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Casssconn
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Lawrence Lessig. 12 Janvier 2013.
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Botte de foin


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