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"Mais quiconque affirme qu’il y a de l’argent à faire avec un stock d’ARTICLES SCIENTIFIQUES est soit un idiot, soit un menteur." Lawrence Lessig. 12 Janvier 2013. |
Le blog d'un maître de conférences en sciences de l'information. Réflexions, analyses, signalements, opinions.
"Where is the Life we have lost in living? Where is the information we've lost in Google ? |
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Identité numérique et e-reputation : DÉCOUVRIR COMMANDER OU LIRE EN LIGNE L'OUVRAGE |
Après tout, la mort de l'immatériel a cette magie qui ferait en sorte que la question de 'l'e-réputation' n'aurait plus à être posée. V. l'appel à communication : http://www.e-reputation-lecolloque.org/
Rédigé par : Eug. D | 19 sep 2012 à 21:55
Salut Olivier,
On peut faire une toute autre lecture de la question posée : c'est une bénédiction pour les héritiers de ne pas être encombrés par des bibliothèques pléthoriques qui n'intéressaient que celui qui les avait réunies.
Cela nous oblige à faire le tri entre ce que l'on veut transmettre et le reste, plutôt que de laisser ce boulot à la génération suivante. N'est-ce pas finalement salutaire ?
Rédigé par : JM Salaun | 23 sep 2012 à 09:16
J'imagine que c'est du 2nd degré :-) ? Sinon je ne voie pas en quoi ce serait une bénédiction que ce soit le vendeur auprès duquel tu as payé tel ou tel livre, film, morceau de musique (etc) qui DECIDE seul de ce qui est transmissible ou non ?? (ou qui décide en général que rien n'est transmissible ...)
Rédigé par : olivier ertzscheid | 23 sep 2012 à 10:46
@ Jean-Michel toujours : à moins que tu ne fasses référence à la question et au problème des "étagères infinies" (cf http://zeroseconde.blogspot.fr/2012/07/le-cul-de-sac-des-etageres-infinies.html) mais qui relève à mon avis d'une autre dimension du débat.
Rédigé par : olivier ertzscheid | 23 sep 2012 à 11:53
Un peu de provoc, mais pas de second degré. Il y a erreur à croire que la situation actuelle est figée. Et une autre erreur à penser que lire équivaut à posséder un document et encore moins à pouvoir le transmettre (lu différent de vu et su ;-).
Je veux bien parier que dans un avenir proche, il sera proposé par les mêmes vendeurs ou d'autres un service permettant la conservation. Cela nous obligera peut-être (mais pas sûr) à poser plus sérieusement la question de la transmission documentaire intrafamiliale. C'est sans doute encore plus important pour les photos qui se multiplient avec le numérique. On retrouvera les questions archivistiques dont la fonction est au moins autant la conservation que la destruction. Et vive l'oubli !
Je ne suis pas choqué à l'idée que je ne léguerai pas ma bib numérique à mes enfants. Merci alors à Amazon et Apple de leur éviter des voyages à Emmaus ! ;-).
Rédigé par : JMS | 23 sep 2012 à 14:24
Content de cette vivifiante contradiction :-) Mais:
- je ne dis pas que la situation est figée mais qu'elle n'évolue pas dans le bon sens (à mon avis) et surtout que les seuls à fixer les règles de cette évolution sont pour l'instant toujours les mêmes.
- j'ai bien compris, je te rassure ;-), que les dispositifs de lecture "on the cloud" n'équivalent pas à une possession ni à une transmission. A cette différence près qu'ils se prétendent et se présentent comme tels et de ce fait, pour le dire trivialement, nous entubent.
OK en revanche sur le fait que les mêmes monétiseront prochainement ce genre de services de conservation-légation.
Par contre nouveau désaccord : la question de la transmission documentaire intrafamiliale (posée dans l'article du monde) me semble être un signal qui doit nous alerter sur un risque réel d'empêchement de médiation ou d'une obligation de médiation assistée et contrôlée.
Les voyages à Emmaüs qui suivent les enterrements me semblent être un circuit documentaire parfaitement essentiel à la construction d'un corpus social transgénérationnel ;-)
Rédigé par : olivier ertzscheid | 23 sep 2012 à 16:55