Affaire DSK. Nous sommes lundi soir. 20h au moment où j'entame la rédaction de ce billet.Toutes les informations et copies d'écran présentées ci-après ont été réalisées le Lundi 16 mai entre 18h et 20h00.
Au commencement était le tweet. Mais pas peut-être pas celui que l'on croit. Sur son compte Twitter, Jonathan Pinet, étudiant à Science-Po et militant UMP poste à 22h59 le message suivant :
- « un pote aux Etats-Unis vient de me rapporter que #DSK aurait été arrêté par la police à NYC il y a une heure ».
<Update du 18 mai> On apprend sur Atlantico que le "pote aux états-unis" était en fait Jean-Baptiste Soufron </Update>
Présenté ensuite par l'ensemble des médias comme "le" tweet originel qui lança le traitement médiatique de l'affaire, notamment suite à la reprise dudit Tweet sur le compte d'Arnaud Dacier à 23h23 :
- « Apparemment, #dsk a NY c'est du tres tres lourd »
Jonathan Pinet est un militant UMP sans responsabilités particulières, il est suivi sur Twitter par 1650 followers. Arnaud Dassier, de son côté, est l'ex-directeur de la campagne web de Nicolas Sarkozy lors des dernières présidentielles. Il dispose sur Twitter de 2490 followers. Mais la différence entre les 2 comptes n'est évidemment pas que quantitative en ce qui concerne la reprise des Tweets (= retweets) ; elle est au contraire qualitative : l'audience des followers d'Arnaud Dassier est notablement plus "qualifiée" que celle de Jonathan Pinet, le premier étant suivi par un très grand nombre de journalistes et/ou de personnalités politiques et "crédité" a priori d'un taux de confiance suffisant à en faire une "source".
Au (vrai) commencement était la presse. Jonathan Pinet et Arnaud Dassier n'ont pourtant rien à voir dans l'aspect international de la diffusion et de la reprise de l'affaire DSK. Tous deux commencent en revanche leur propre itinéraire documentaire, tour à tour soupçonnés, dans les premières minutes de l'affaire et alors que l'on ne disposait pas encore de suffisamment d'éléments, d'orchestrer une machination ourdie par l'UMP. Et tous deux étant obligés de démentir (démenti de Jonathan Pinet sur son blog, démentis d'Arnaud Dassier dans différentes émissions télévisées ou radio dont il fut l'invité hier soir et aujourd'hui). C'est un article du New York Post publié à 00h33 dans la nuit de samedi à dimanche qui sonne le début du branlebas de combat médiatique.
La viralité de la reprise sur Twitter fera le reste. Le Hashtag "Dominique Strauss-Kahn" est depuis de longues heures "Worldwide HotTopic"
Du côté des moteurs. A la manière de gigantesques vortex, les moteurs de recherche ont reproduit les invariants déjà décrits dans ce billet :
- un grand nombre de liens sponsorisés au bénéfice de l'une ou l'autre des parties en présence ou des acteurs concernés.
- une page Wikipédia en 2ème ou 3ème position.
- de l'information qui contextualise l'opinion sur l'affaire, grâce à la fonctionnalité Google Suggest.
- des articles "primeurs" en provenance des différentes sources de presse (volet "actualités/news")
- des vidéos qui "buzzent"
Du côté de wikipédia, anglophone et francophone, avertissement d'usage et inévitable guerre d'édition.
La question centrale du dispositif n'est rien sans celle de la certification de l'autorité le légitimant. Illustration parfaite sur le site du Monde.fr utilisant, comme il le fit régulièrement pour le printemps arabe, le dispositif "Cover It Live" auquel fut cette fois adjoint un encart de la retransmission "live" de la chaîne France24, lui-même précédé d'un rappel synoptique actualisé des principaux éléments "factuels" de l'affaire. Soit trois niveaux de hiérarchie informationnelle :
- celui de la synthèse documentaire textuelle (subsumant le "si vous avez manqué le début" et le "si vous venez de nous rejoindre à l'instant").
- celui du reportage d'illustration (plateau télé de France24), remplissant ostensiblement - et hélas bien trop complaisamment à mon goût - le rôle de la "preuve par l'image qui bouge".
- celui, enfin, de la documentation en temps-réel d'informations soit parfaitement recoupées et sourcées soit - mais dans une bien moindre mesure - explicitement signalées comme ne l'étant pas.
Or là où l'étage médian de cette architecture informationnelle échouera à rendre compte en temps réel de l'événement couvert (cf ci-après), le dispositif temps réel du live-tweet fonctionna parfaitement parce qu'il ne céda pas à la tentation d'éditorialiser le temps réel mais préféra jouer et assumer la carte de l'autorisé certifiée (celle des journalistes alimentant le compte Twitter du Monde.Fr) qui se contente de "documenter" le temps réel, en temps réel, avec pour ce faire le relai de dépêches d'agence, la reprise de tweets de journalistes exclusivement "insiders" (c'est à dire présents et twittant dans la salle d'audience, pendant l'audience) en y adjoignant - en les modérant - un subtil dosage des principales interrogations des internautes, mais sans céder à la tentation de faire également remonter les "réactions" des internautes. Du factuel. De l'explicatif. Des liens. Des images aussi, choisies non simplement parce qu'elles existent et sont disponibles mais parce qu'elles permettent d'illustrer ou de documenter. Je n'ai pas d'action au Monde.fr mais j'avoue avoir été assez bluffé par la maîtrise du dispositif.
QUELQUES ENSEIGNEMENTS.
La force de l'image ? Je laisse ici la parole à mon camarade André Gunthert dont je plussoie la conclusion :
"Ce n’est pas l’image de Dominique Strauss-Kahn qu’affichent aujourd’hui les Unes. C’est l’autoportrait d’une presse en plein desarroi face à la disparition de son candidat préféré."
La revanche du texte. Pour avoir suivi, principalement via Twitter et le dispositif du site du Monde.fr, les 2 heures (18h-20h) au cours desquelles le procureur et l'avocat de DSK ont été entendus par la juge pour au final décider de son maintien en détention sur la base de 7 chefs d'inculpation, j'ai été frappé par la prédominance du texte comme principal vecteur "d'informance" (je m'autorise ce néologisme). Dans la couverture vidéo "live" de cette demi-heure d'audience sur France24, et même si des caméras étaient effectivement présentes à l'intérieur du tribunal (la vidéo "live" de l'audience ne sera diffusée qu'une fois l'audience terminée), les journalistes de France24 ne disposaient donc comme source d'information "interne" que du live-tweet des journalistes assistant à ladite audience.
Résultat à l'antenne pendant les minutes d'audience : le "journaliste sur place mais à l'extérieur de la salle d'audience" et le "journaliste présentateur plateau accompagné de son expert-consultant" tous deux réduits à échanger des commentaires sur les Tweets de ceux (journalistes) qui sont à l'intérieur (insiders) mais prenant également pour "source" l'ensemble des tweets correspondant à l'un des hashtags de l'affaire sur Twitter. D'où quelques grand moments de journalisme d'ameublement. Bref, le média audiovisuel (télévisé) fut réduit sur le temps réel de l'audience à un exercice stérile de bavardage digne du café du commerce, alignant des arguments ou des "faits" et les démentant quelques secondes plus tard, alors que le seul exercice de journalisme "objectivable" eût consisté à constituer une liste des comptes twitter des journalistes effectivement accrédités et présents à l'intérieur de la salle d'audience et à offrir ou à commenter de manière asynchrone les faits relatés dans ces tweets accrédités (ce que fit parfaitement Lemonde.fr, cf ci-dessus). France24 pécha donc par un excès de gourmandise caractéristique d'un manque d'acculturation à la temporalité et aux phénomènes d'autoritativité caractéristiques des sites de micro-blogging pourtant macro-communautaires.
Questions de synchronicités. Dans la synchronicité qui lui est propre, Twitter est un outil de "couverture" pour l'instant indépassable. Ce n'est que dans le temps qui suit la couverture que Twitter devient un média d'analyse en ce qu'il permet de rétro-documenter le déroulement d'un événement et de laisser, alors seulement, place au temps de l'analyse asynchrone. La couverture de France24 a échoué à vouloir confondre ces deux temporalités exclusives l'une de l'autre.
La victoire - temporaire - des écritures de la dilation. De l'ensemble des réactions autour de l'affaire, se dessinent en gros 3 postures :
- celles de la dilation (mise en attente), choisies par la majorité des acteurs, qu'ils soient du PS ou du gouvernement. Baseline : "Présomption d'innocence. Attendons d'avoir tous les éléments"
- celles de la délation (voir les déclarations de Bernard Debré). Baseline : "DSK est un obsédé ; ce n'est pas la première affaire"
- celles de la diffraction (déclarations de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, tous deux ensuite rejoints par nombre de journalistes commentateurs). Baseline : "Si DSK a droit à la présomption d'innocence, n'oublions pas que la victime a également droit à une présomption d'honnêteté". Il y a diffraction en ce sens que le discours dévie alors dans une direction toute autre que celle que tente à toute force de lui donner le traitement médiatique mainstream de l'affaire, à savoir son impact potentiel sur la future campagne présidentielle, quand J.-L. Mélenchon et M. Le Pen l'orientent d'abord vers ce qu'elle pourrait être, c'est à dire une - sordide - histoire de (tentative de) viol.
Ecritures de la délation auto-entretenues. L'emballement quantitatif des infos et des reprises d'infos autour de l'affaire DSK s'explique au moins partiellement par la nature obscène des accusations (sodomie, fellation, viol). Ce fonds "documentaire" est un facteur aggravant dans le traitement documentaire de nature délatoire qui lui sera associé. Les réseaux sociaux, si planétaires qu'ils soient, aiment à se repaître de ces écritures de la délation, particulièrement quand les faits eux-mêmes ou les accusations jouent sur l'expression d'un tabou (la sodomie en est un outre-atlantique) ou d'un interdit fondamental (le viol). L'espace planétaire couvert par lesdites écritures n'est pas antithétique du confinement et de la proximité des individus qui les produisent, des écritures d'alcôve, à peine plus grandes que l'espace d'une chambre d'hôtel, à peine moins moites que la température d'une salle de bain d'où un homme sort après sa douche. Il y a fort à parier ce soir, avec la mise en détention préventive de DSK, que les écritures de la dilation n'auront bientôt plus lieu d'être et que l'emporteront alors celle de la délation, puisqu'en plus d'alimenter le pulsionnel en chacun de nous, elles fonctionnement également comme la garantie d'une (sur)exposition médiatique. Toutes les diffractions, toutes les "déviances" seront alors permises, et ça risque de ne pas être très beau à voir ...
La parole absente de l'accusé. Dans la tourmente sans cesse actualisée de ces paroles et de ces images métaphoriques (Lacan définissait la métaphore comme un "dire en excès" à l'opposé de la métonymie comme un "dire en défaut"), celle du principal accusé est totalement absente - ce que l'on peut évidemment comprendre au vu des circonstances, on ne va pas non plus lui demander de live-tweeter son audience ... - mais, plus étonamment, et bien plus qu'absente, elle n'est surtout nulle part représentée. Nulle part archivée. Nulle part accessible. Nulle part disponible.
- L'ancien blog officiel de DSK (à l'époque principalement alimenté par son équipe de communiquants) avait été fermé à l'occasion de son élection au FMI. Mais plutôt que de choisir de le laisser en ligne comme une "archive", l'ensemble des contenus du blog sont désormais masqués derrière la demande d'un login et mot de passe. Seul horizon d'attente possible, le blog de son épouse, Anne Sinclair, dont tous les médias attendent naturellement le prochain billet.
- Sur Facebook, rien qui ressemble à une page officielle.
- Pas de compte Twitter non plus, y compris précédant la prise de ses fonctions au FMI. Seuls d'innombrables (et donc illisibles parce qu'invisibles ou noyés dans le bruit) clubs de soutien et de supporters en vue d'une future candidature aux prochaines présidentielles.
Du côté des ancrages institutionnels, pas grand-chose non plus.
Rien sur le site du FMI.
Peu de choses sur celui du PS :
- les infos sur l'affaire sont en dessous de la ligne de flottaison du navigateur ;
- et le chapô de l'article est un modèle de non-dit puisque sous le titre "Point presse du 16 mai" on peut simplement lire : "point presse (...) consacré aux événements de ce week-end à New-York."
Le piège d'une communication entièrement déléguée semble s'être refermé sur DSK. A l'heure où le moindre étudiant de licence commence à être sensibilisé aux problématiques de l'e-reputation, il est assez troublant que celui que l'on présente comme l'un des hommes les plus influents de la planète soit ainsi de facto condamné à être doublement privé de parole. Naturellement - et selon l'évolution des faits et des accusations - son équipe de communiquants et ses avocats (re)prendront l'initiative de la prise de parole pour allumer des contrefeux et/ou propager les éléments de langage qu'ils jugeront les plus pertinents ; et ils n'auront pas à forcer beaucoup pour avoir accès aux principaux médias. Mais dans le temps de l'événement, dans ce temps réel et pourtant légèrement différé ou l'internaute et le citoyen lambda cherche les éléments d'une prise de parole de DSK en son nom propre, d'une prise de parole authentique et non déléguée (= écrite par d'autres) ou rapportée - que ce soit pour l'accabler davantage ou pour le soutenir - l'internaute et le citoyen sont condamnés à un choix binaire : celui du silence de la parole authentique ou celui du bruit des commentateurs extérieurs.
Une conclusion ? Dans le journal de 13h de ce lundi 16 mai sur TF1, Jean-Pierre Pernaud a félicité Carla Bruni-Sarkozy. Verbatim.
"Je sais que vous détestez qu'on parle de vot' vie privée, mais j'ai envie simplement d'vous féliciter".
En une seule journée les médias nous ont gratifié d'un grand écart complet. L'analyste des médias comme le spectateur avisé n'auraient, même dans leurs rêves les plus fous, jamais osé rêver une telle épiphanie. Carla et DSK l'ont fait. Dire en défaut contre dire en excès. Métonymie contre métaphore. Les aveux attendus de chacun d'entre eux dans une même arène médiatique. Le violeur pathologique contre la femme enceinte. Le couple brisé et ses obscurs et sordides secrets contre le couple uni et ses vrais-faux attendrissants secrets de parentalité prochaine. L'histoire est déjà écrite. L'image déjà fabriquée. Le storytelling déjà commencé. Le reste appartient à la justice. Et à la conscience des acteurs.
Une autre conclusion ? L'enjeu principal de l'affaire DSK (en tout cas de mon point de vue d'universitaire s'intéressant à la théorie documentaire) diffère grandement de celui du cirque médiatique qui l'accompagne. Il concerne la valeur de preuve du document. Soit l'antithèse du storytelling. Plus que jamais ces dispositifs médiatiques, macro ou micro(s), plus que jamais le bruit documentaire qu'ils génèrent, plus que jamais les effets de redocumentarisation permanente qu'ils autorisent, nécessitent et réaffirment l'importance de la place des problématiques documentaires comme arbitrage.
<mise à jour du 17 Mai 11h> Au pied du mur.
Le supputations sur l'identité de la femme de chambre vont bon train. La presse (française et américaine) indique qu'il pourrait s'agir d'une dénommée Ophelia Famotidina. Là encore un exemple flagrant des dégâts de la redocumentarisation sauvage. On trouve 2 profils facebook correspondant à ce nom, dont un peut sembler authentique.
Mais à regarder attentivement les infos de "profil" et les messages postés sur les murs de chacun d'entre eux, il s'agit de 2 faux grossiers.
Profil "personnel" d'Ophelia Famotidina, qui est un faux comme en atteste, parmi d'autres indices, la rubrique "infos".
Second profil, cette fois sous forme de "page" indiquant qu'il s'agit d'une "public figure", également faux.
Un autre nom, beaucoup moins repris (pour l'instant) circule : celui de Nafi Diallo. Problème, si le premier nom ne renvoie que 2 profils Facebook, on compte un grand nombre de Nafi Diallo parmi les 600 millions d'utilisateurs du site, et les options de recherche avancée, soit sur la localisation (Bronx) soit sur l'employeur (Sofitel et/ou Groupe Accor) ne permettant pas de faire ressortir un profil donné. D'où 2 observations de nature documentaire :
- Facebook est également victime de guerres d'éditions (création de faux profils et documentarisation forcenée desdits profils sur le temps de l'événement) mais Facebook ne s'est pas, au contraire de Wikipédia, pour l'instant doté d'outils de signalétique indiquant qu'il pourrait s'agir de faux profils.
- Le piège de la redocumentarisation fonctionne à plein comme on peut (hélas) le constater un lisant les messages (injurieux ou de soutien) postés sur les murs des 2 profils facebook.
</Mise à jour>
<Mise à jour du 17 mai 18h> Le paradoxe du document.
Au milieu de ce bruit et de cette fureur documentaire, entre la parole absente de l'accusé et la fatrasie torrentielle des commentaires, il n'est paradoxalement qu'un seul et unique authentique document, celui qui liste les chefs d'accusation reprochés à DSK.
Un document judiciaire dont la valeur de preuve ne pourra être établie que de deux manières différentes : par les témoignages de la plaignante et des témoins qui seront entendus d'une part, et par l'analyse ADN d'autre part, ultime trace documentaire, dernier et premier document d'identité. L'homme est un document comme les autres.
</Mise à jour>
A suivre ...
- Episode 2 : "L'immédiat des médias".
- Episode 3 : "Le poids des mots".
bonjour, je suis cette affaire depuis 3 jours environs et je dois dire qu'il y a vraiment des choses plutôt étrange dans cette affaire, ça ne tiens pas la route quand on entend les médias nous cité certain témoignage de la police de New York comme quoi il aurait réglé sa note a 12H30 et que la dame de ménage soit entré dans la chambre vers 13H et bien d'autre témoignage du même genre qui sont plutôt bancale, alors complot ou non? ....
Rédigé par : web-créativité | 17 mai 2011 à 15:25
Salut Olivier,
Joli suivi. Les moments paroxystiques sont des opportunités formidables d'observation de la réalité documentaire. J'espère que tu as archivé tout cela.
Une petite question et une remarque.
Qd tu parles de Google, est-ce .fr ou .com ? Je pense qu'il y aurait une comparaison instructive entre les deux univers de redocumentarisation.
Le silence de DSK n'est pas étonnant. Il était dans un autre régime documentaire avec interdiction d'en sortir, celui du FMI où toute parole est surveillée et doit être exempte de conflit d'intérêt. Il est aujourd'hui dans un régime documentaire ultra-normé où tout écart est quasi-mortel. Ses avocats recadreront pour lui l'information.
Il manque peut-être à ton observation cette différence entre les régimes documentaires et leur cloisonnement ou porosité.
Rédigé par : JM Salaun | 17 mai 2011 à 21:14
Salut Jean-Michel. Tu as parfaitement raison sur le cloisonnement des régimes documentaires comme explication du silence de DSK.
Pour le reste, les copies ont été faites sur Google.fr J'ai fait les mêmes requêtes sur Google.com.
A part l'achat de mots-clés, les propositions (suggest) sont très très proches. J'ai du garder qques copies d'écran. Peut-être pour un prochain billet (mais j'avais déjà abordé ce point dans ces 2 billets :
- http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2010/09/la-reponse-avant-la-question.html
- http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2011/02/afp-google-juifs-suggest.html
Rédigé par : olivier ertzscheid | 17 mai 2011 à 22:57