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20 déc 2006

Commentaires

Manuel

Intéressant, je ferai passer le message. Mais cette manie du comptage n'est pas si absurde que ça :

- c'est l'étape nécessaire pour que les universités françaises se positionnent honorablement dans les classements internationaux.

- c'est l'étape nécessaire pour que nos chercheurs prennent conscience qu'ils ne peuvent pas faire "n'importe quoi" avec leurs publications. Et que le minimum c'est de faire figurer le nom de l'établissement qui les "paie".

- en résumé : il n'est pas tant question dans ce genre de démarche de la visibilité de LA recherche que des universités qui l'accueillent.

Aussi il est clair que les 2 démarches ne sont pas antagonistes.

Bonne fin d'année 2007.
Manuel Canevet.

olivier

Manuel> OK sur le point 2.
Pour le reste, pas d'accord. Le positionnement dans les classements internationaux est illusoire. Il n'est pour s'en convaincre qu'à regarder de près la structure de l'ISI et de ses SCI (Science Citation Index). Je ne parle même pas des classements internationaux eux-mêmes, qui ne fonctionnent qu'au travers de biais que toute démarche scientifique un peu rigoureuse invaliderait instantanément.
Sur l'antagonisme des deux démarches : je crois qu'elles finiront par l'être (antagonistes). Le déploiement et l'insistance portée vers des logiques d'indicateurs comptables relègue au second plan les logiques d'archivage et de diffusion qualitativement pérennes. Dit autrement, les secondes (archivage) autorisent la prise en compte des logiques comptables des premières et ont également vertu pédagogique sur l'éducation des chercheurs que vous mentionnez. La réciproque n'est pas vraie.
Tout cela méritant naturellement plus qu'un débat en commentaire d'un billet ;-)
Bonnes fêtes également.

DM

J'étais à un colloque à l'Académie des Sciences où un représentant de l'institut de l'Université de Shangaï qui élabore le fameux classement a expliqué qu'ils savent que leurs critères sont inadaptés pour les universités française et leur organisation (UMR avec EPST etc.) mais qu'ils ne le changeront pas.

En effet, le but de ce classement est de placer les universités chinoises par rapport aux grandes universités internationales, pas de classer correctement les universités occidentales entre elles et encore moins de se préoccuper d'un cas particulier comme la France. Le but politique de la Chine est en effet de créer quelques universités de classe mondiale.

En comparaison de tout cela, le classement de l'Université de Thélème munie de son IUT de Pouet-Pouet-les-Oies, le Chinois, il s'en fiche. Et il a raison. Il n'est pas payé pour cela.

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